Christopher Burjstrom

 

dimanche 15 Août

 

 

C'est l'univers de son tout nouveau disque « Ecume de Mai » qu'il est venu présenter lors de son concert. Une exploration de l’empreinte, du vestige, de la trace, un questionnement autour de nos paysages intérieurs, un voyage intérieur lyrique et onirique….

 
 

Installé depuis plus de vingt ans dans le Finistère, le pianiste suédois Christofer Bjurström a exercé son éclectisme musical dans les scènes de jazz et de musiques improvisées tout comme dans les cinémas (ciné-concerts) et les centres culturels (spectacles de la Cie Marmouzic, spectacles du Théâtre Bleu). Au gré de multiples rencontres et expériences musicales (Quartet Ookpik, participation à l'Ensemble Nautilis, rencontres de musique improvisée), il a développé un univers musical personnel, impressionniste et poétique, souvent tendre, parfois ironique ou violent.

 
 
 

« Finistérien de longue date, le discret pianiste Christofer Bjurström ne fait pas de bruit, mais, et c’est beaucoup mieux, il joue de la musique de haut vol. Une nouvelle preuve avec cet « Écume de mai » très délicat, enregistré l’an passé et nourri par la fréquentation de la poésie d’Emily Dickinson, Jules Supervielle, Raymond Carver ou Abdellatif Laâbi. Pas de grandes orgues tape-à-l’oreille ici (ce n’est pas le genre du bonhomme), mais l’écoulement d’un ruisseau d’émotion et de sensations, volontiers introspectif.
Ceux qui aiment les traversées de la musique en solitaire, façon Keith Jarrett ou Stéphan Oliva, adoreront cet album magnifique que l’on doit aussi écouter comme une ode au piano, offrande et gratitude mêlés. Une vraie réussite. » (Le Télégramme, janvier 2021)

 

« Christofer Bjurström parvient à produire une musique à la fois résistante et liquide, avec des formes qui naissent et s’évanouissent, en une plongée dans les tréfonds de l’intime. Notes en pluie serrée et persistante, ou qui perlent et rebondissent un un friselis moutonnant, martèlement audacieux du clavier ou bruit sourd dans les bois et cordes quand le piano est préparé, superpositions d’accords et de brisures rythmiques composent un chant jamais plaintif mais lucide, une mélodie souvent heurtée, des tressaillements qui remontent avec le souffle du temps. » (Sophie Chambon, Les Dernières Nouvelles du Jazz, décembre 2020)